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The world wide Digital Sculpture biennial
since 1995
Edition française:

Fête de la Science 2009 en Lorraine
l'Année Mondiale de l'Astronomie
et l'Année Darwin

French venue:

Fête de la Science 2009
in Lorraine
as part of The
International Year of Astronomy 2009
& The Darwin Year celebration


www.intersculpt.org
De la Terre aux étoiles: les voyages des Darwinautes
From the Earth to the stars: the Darwinautes' travels
Le boitier des 7 DVDs de la manifestation
est disponible.

The box including the 7 DVDs reporting the event
is now available.

> Voir la boutique AM -  Go to the AM shop
Cette année, dans le cadre de la Fête de la Science 2009, mais aussi en référence à l'Année Mondiale de l'Astronomie et l'Année Darwin, l'association ARS MATHEMATICA propose donc une nouvelle édition de la biennale INTERSCULPT.
3 thématiques principales sont explorées, qui font l'objet d'un symposium et d'une grande exposition:

  • La vie extraterrestre
  • Les géométries de l'univers
  • L'Humanité d'une Terre à l'autre

Le premier sujet concerne l'exobiologie, la recherche de la vie dans l'espace. Où en sont les scientifiques? Comment les artistes en rêvent-ils ?

Le second sujet nous fait aborder la physique et les mathématiques. La structure, les équations de l'univers passionnent les chercheurs; mais un bon nombre de cybersculpteurs sont aussi inspirés par des géométries plus ou moins étranges !

Le troisième sujet recouvre en fait deux thèmes différents: l'un, biologique, est celui de notre possibilité ou non de vivre dans l'espace, sur d'autres planètes; l'autre, éthique, psychologique et philosophique, est celui de notre responsabilité de terriens envers notre propre planète, et les lieux à l'entour que nous avons commencé d'explorer ... et de polluer... en 1957 (Spoutnik 1). Le point de vue de l'artiste pourra être critique, ou bien relever de l'enthousiasme pour le "Space Art".

Cette manifestation n'est pas une rencontre élitiste de spécialistes: elle sera ouverte à tous. Les conférenciers invités sont les plus clairs et les attractifs possibles avec moult illustrations de leurs propos.
This year, 2009, the association ARS MATHEMATICA is organizing a new edition of the biennial INTERSCULPT as part of the Science Festival, but also in reference to the The International Year of Astronomy and The Year of  Darwin.

Three main subjects are explored and are the topics of a symposium and of a large exhibition:
  • Extraterrestrial life
  • Geometries of the universe
  • Humanity from one earth to the other
The first subject concerns exobiology, life in space.
Where are the scientists ? What are the dreams of the artists?

The second subject  concerns physics and mathematics.
The researchers are impassioned by the structure and the equations of the universe.  
How do the artists imagine it ?

The third subject concerns two different topics:
one, biological, about our ability to live in space or on other planets;
the other, ethical, psychological and philosophical, about our responsibility as denizens of Earth towards our planet and the space around it, which we have began to explore ... and to pollute (in 1957 Sputnik 1).
  

The artist's point of view could be critical of, or show enthusiasm for, "Space-Art".

This event will not be a meeting of specialists: it's open to everybody. The lecturers are requested to be as clear as possible and to illustrate their presentations.
  • Coordination Générale d'INTERSCULPT 2009 : Christian LAVIGNE (cybersculpteur, Ars Mathématica).
  • Comité Scientifique France : Jean-Louis FISCHER (embryologiste, historien) , Marc LACHIEZE-REY (astrophysicien) ,  Damien SCHOEVAERT-BROSSAULT (biologiste).
  • Partenaires Régionaux : DRRT/CST Lorraine, Metz Métropole, ENSAM Metz, Lycée de la Communication, etc.






autres partenaires / other partnerships
APPEL A CONTRIBUTION:
> Clos en juillet pour les chercheurs (astronomes, biologistes, historiens...).
> Clos fin septembre pour les artistes de la sculpture numérique

Contact: intersculpt09@gmail.com


Informations et documents à nous envoyer:
  • Courte biographie
  • Adresse postale, e-mail, URL du site Web
  • Photo de l'artiste
  • Court texte de présentation des oeuvres ou de la démarche
  • Quelques images des oeuvres proposées
  • Et, après notre réponse: photos / images supplémentaires, animations 3D, fichiers 3D.
L'exposition comprend:
1) des diaporamas d'images fixes
2) des vidéos et des animations informatiques
3) des sculptures numériques matérialisées
4) des présentations de sites Web de cybersculpteurs
CALL FOR PARTICIPATION:
> Closed in July for the scientists (astronomers, biologists, historians...).

> Closed at the end of September for the digital sculptors

Contact: intersculpt09@gmail.com


Informations and documents we need to receive:
  • Short biography
  •  Mail and E-mail addresses, Web site URL
  • Artist photo
  • Short artist statement about the works or the global reasoning
  • A few pictures of the proposed works
  • And, after our answer: other works pictures/renderings, 3D animations, 3D files.
The exhibition shows and displays:
1) slides show
2) videos and computer animations
3) materialized digital sculptures
4) cybersculptors Web sites

DAAP (parc de sculptures numériques) sur ActiveWorlds, dirigé par le Pr. Derrick WOODHAM de l'U. de Cincinnati: appel aux artistes de la 3D. DAAP (digital sculpture park) on ActiveWorlds, managed by Pr. Derrick WOODHAM, U. of Cincinnati:call to the 3D modelers.
DATES
16-22 novembre
16th to 22th, November

LIEU (France)
Gare de Metz (salons d'honneur), Metz, Lorraine

LIEUX EN RESEAU
NETWORKED VENUES
Digital Sculpture Park, DAAP, Pr. Derrick WOODHAM, Cincinnati (USA).
Pr. Ian GIBSON & Hsin Hsin LIN, Singapour (SG)
.
EXPOSITION

Sculpture Numériques, oeuvres d'artistes internationaux, dont certaines peuvent être créées sur place devant le public, grâce à une Imprimante 3D.
Les artistes présents sont invités à rencontrer le public dans l'exposition.
EXHIBITION

Digital sculptures, works by international artists. Some of the artworks could be materialized in situ, with a 3D printer.

The attending artists meet the public in the exhibition.
SPECTACLES

  • Spectacle de marionnettes "Ballet des Etoiles" sur une musique d'André JOLIVET, par Damien SCHOEVAERT-BROSSAULT et sa compagnie "Le Théâtre au Clair de Lune".
  • Récital de la compositrice et mezzo-soprano Roula SAFAR: "Voyage Musical Au Pays Des Etoiles".
  • Récital de la chanteuse de jazz Ly Lan MAGNIAUX.
  • Une lecture de textes de FONTENELLE et de Mme Du CHATELET sera assurée par deux  comédiens: Simon EINE (Comédie Française) et Kathleen POTIER, élève du Conservatoire Régional Gabriel Pierné.
LIVE SHOWS

  • Damien SCHOEVAERT-BROSSAULT and his "Théâtre du Clair de Lune" company will present a puppet-show:  "Le Ballet des Etoiles" with a music by André JOLIVET. 
  • Recital by the composer and mezzo-soprano Roula SAFAR: "Voyage Musical Au Pays Des Etoiles".
  •  Recital by the jazz singer Ly Lan MAGNIAUX.
  • 2 actors,  Simon EINE (Comédie Française) and Kathleen POTIER (student at the  Conservatoire Régional Gabriel Pierné) will read textes from FONTENELLE and Mme Du CHATELET.
CONFERENCE

Artistes et scientifiques (astrophysiciens, biologistes, exobiologistes, historiens...)
du lundi 16 au vendredi 20 / 18H-20H
samedi 21 & dimanche 22 / 14h-20H
CONFERENCE

Artists and scientists (astrophysicists, biologists, exobiologists, historians...)
from Monday 16th to Friday 20th / 6pm-8pm (French time)
Saturday 21 & Sunday 22 / 2pm-8pm (French time)


Programme des expositions, conférences et manifestations [V = videoconf]
Exhibition, conference and events schedule [V = videoconf]

> artistes / artists
 > rencontres & démos / meetings and demos
> partenariat avec l'INA
> conférenciers / speakers / spectacles / shows


IS2009
toutes les photos : cliquer sur les image / all the photos : click on the images
exposition / exhibition
PREMIERE MONDIALE / WORLD WIDE PREMIERE :
signature numérique des sculptures par micro-puces RFID
digital signature of the sculptures in using micro RFID chips

conférences / lectures
cocktail officiel
spectacles / shows


tous les jours :
  • rencontre avec des artistes
  • démonstrations de sculpture numérique
  • projections multimédia du PolyAgogic CyberSpace (Patrick SAINT-JEAN)
  • liaison par visioconférence avec d'autres lieux
every day :
  • meeting with the artists
  • digital sculpture demos
  • multimedia videoprojection with the PolyAgogic CyberSpace (Patrick SAINT-JEAN)
  • videoconferencing with other venues
artistes présents et/ou exposés (liste non exaustive) :
attending and/or exhibiting artists (list not exhaustive) :
Raymond ASCHHEIM (FR)

Mary BATES NEUBAUER & Todd INGALLS (USA)


Brit BUNKLEY (NZ)


Anabela COSTA (PT)




Philippe CHARBONNEAU (FR)

Dan COLLINS (USA)

Albert DICRUTTALO (USA)


Michael EDEN (UK)


Herbert W. FRANKE (DE)

Gregorio FRANZONI (IT)


Bathsheba GROSSMAN (USA)

Michael HANSMEYER (DE)

Paul HIGHAM (USA)

George HART (USA)

James HUTCHINSON (UK)

Hsin Hsin LIN (SG)

Christian LAVIGNE (FR)
Salvatore MUSUMECI (IT)

Philippe RIPS (FR)

Rob O'NEILL (USA)

Rinus ROELOFS (NL)

Alvin SHER (USA)

Robert Michael SMITH (USA)


Susana SULIC (AR)


Emmanuel SZTUKA (FR)

Patrick SAINT-JEAN (FR)


explication / explanation
Mary VISSER (USA)

Norwood VIVIANO (USA)

Alexandre VITKINE (FR)

Andrew WERBY (USA)



Corinne WHITAKER (USA)

Lily WICKNUDEL (AR)


Derrick WOODHAM (USA)




RENCONTRES ET DÉMONSTRATIONS / MEETINGS & DEMOS
Les artistes présents dans l'exposition Démos de l'ENSAM Démos Freeform 3D
  • Raymond ASCHHEIM
  • Mary BATES NEUBAUER
  • Philippe CHARBONNEAU
  • Gregorio FRANZONI
  • Christian LAVIGNE
  • Patrick SAINT-JEAN
  • Philippe RIPS
  • Emmanuel SZTUKA
  • Mary VISSER
  • Alexandre VITKINE
...Et Derrick WOODHAM, présent en direct, à certaines heures de l'après-midi, sur ActiveWorlds, dans le parc de sculptures numériques DAAP.
L'équipe de l'ENSAM de Metz, en partenariat avec l'AIP PRIMECA Lorraine:
  • Nicolas BONNET
  • Claude GUYOMARD
  • Olivier NAEGELEN
Propose des démonstrations de l'IMPRIMANTE 3D Zcorp, de 14h à 19h les :
  • Mercredi 18 novembre
  • Vendredi 20 novembre
  • Samedi 21 novembre
  • Dimanche 22 novembre
Emmanule SZTUKA présente le système haptique  Sensable Freeform, proposé par AXIATEC, pour la création interactive d'objets 3D.

Conférence de presse le mercredi 18 novembre à 16H pour deux événements exceptionnels: La lévitation électromagnétique au service de l'art RFID et sculpture numérique

PARTENARIAT AVEC L'INA
Nous remercions l’Institut National de l ’Audiovisuel  d ’offrir à notre public
la projection des documents d’archives de télévision suivants - savoureux, émouvants ou exceptionnels:
A quoi rêve von Braun - 03/08/1959 - 10min00s
vers le site INA
Ingénieur allemand, après avoir mis au point les premiers missiles que furent les V1 et les V2, se rendit aux Américains et partit aux Etats-Unis où il fut naturalisé. Il travaille à la réalisation de fusées spatiales et à la construction de stations orbitales viables, avant l'exploration de la Lune.
Hypothèse - 29/11/1959 - 12min52s
vers le site INA
Sommes nous les seules intelligences dans le cosmos? Les russes et les américains sont-ils les seuls à pouvoir explorer l'univers ? Questions posées par Louis PAUWELS et Jean FELLER au savant Jacques BERGIER.
L'homme dans l'espace - 14/11/1962 - 10min04s
vers le site INA
Emission consacrée au symposium sur l'homme dans l'espace qui s'est déroulé en 1962 à l'UNESCO à Paris. Jacques BLOCH-MORHANGE s'entretient avec le professeur Edmond BRUN, président de la Fédération international de l'astronautique, le médecin général Robert GRANDPIERRE, et le professeur von Theodore KARMANN, président de l'Académie internationale d'astronautique.
L' astronautique en Union Soviétique - 25/02/1969 - 59min52s
vers le site INA
Emission consacrée à l'astronautique soviétique, composée d'un documentaire qui a été diffusé sur toutes les télévisions soviétiques, suivi d'un plateau où Michel TREGUER s'entretient avec Serge BERG de l'Agence France Presse et Nicolas VICHENEY du "Monde". Ils commentent ce documentaire, en particulier le lancement du premier Spoutnik, et les images du Zond 5 qui n'avaient jamais été vues.  Ils évoquent la rivalité entre les Soviétiques et les Américains, et l'état des programmes spatiaux des deux pays.
Apollo XI :
résumé couleur de la mission sur la Lune - 24/07/1969 - 27min58s
vers le site INA
Reportage en couleur sur la mission Apollo XI : du décollage le 16 juillet 1969, au retour sur terre le 24 juillet, suivi de l'accueil par le président Richard NIXON.
Les origines de la vie - 07/09/1970 - 27min35s
vers le site INA
Des chercheurs de tous pays se sont réunis à l'abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson pour une rencontre consacrée aux origines de la vie. François de CLOSETS interview Aleksandre Ivanovitch OPARINE, qui en 1922 a eu l’idée de lier l'apparition des êtres vivants à un processus chimique d'évolution de matières organiques.

CONFERENCES / LECTURES
SPECTACLES / SHOWS


date / heure intervenant / speaker titre et sujet de la conférence
/ title and abstract of the lecture
LUNDI 16 COSMOLOGIE / COSMOLOGY
Lundi 16
16H45-17H45
Eric DODIER
Président de la Société d'Astronomie de Metz - M57 (SAM-M57)
Secrétaire du CIACANE / Lorraine (Collectif Inter Associatif des Clubs d'Astronomie du Nord-Est)


J'ai commencé à m'intéresser et me passionner pour l'astronomie il y a un peu moins de 30 ans, au début des années 80. Habitant à cette époque à Paris, où l'observation y est impossible, mon apprentissage était donc uniquement théorique (revues, livres, musées, etc…).

Ce n'est qu'à partir de 1987, lorsque je me suis installé à Metz, que j'ai pratiqué l'astronomie de terrain et que j'ai adhéré au club d'Amnéville les Thermes. Je me suis rapidement impliqué dans la présentation d'exposés divers pour animer les réunions de club et faire partager ainsi mes connaissances théoriques aux adhérents.
N'ayant pas de club d'astronomie à Metz et fort de mon expérience, j'ai créé le club M57 à Metz début 1995. Simple activité de MJC pendant 10 ans, nous avons commué cette activité en association indépendante début 2005, la Société d'Astronomie de Metz - M57.
Depuis la création de cette structure, je me suis consacré au rôle d'animateur pour les jeunes et débutants ; exposés sur les divers thèmes de l'astronomie et animation des activités de terrains. Nous avons également une vocation de vulgarisation et de diffusion de la culture scientifique pour le public,
nous réalisons en moyenne 10 manifestations publiques par an (Nuit des étoiles, Fête de la Science, observation de phénomènes astronomiques, conférences, …).
Depuis 10 ans, je propose à divers public des conférences que je rédige, réalise et bâtis sur mes propres connaissances et la lecture croisée de différents ouvrages. La SAM-M57 s'est associée avec d'autres clubs régionaux pour créer le
CIACANE / Lorraine, de façon à partager nos spécificités et connaissances diverses, ainsi que de promouvoir l'astronomie à l'échelle régionale. Nous avons été grandement soutenus par Agnès Acker dans notre démarche.
Galilée versus Aristote - Les preuves de Galilée

Le thème de cette conférence concerne les observations que Galilée réalisa avec
sa lunette et les arguments qui en découlèrent pour combattre le géocentrisme et la
conception aristotélicienne de l'univers, et imposer ainsi le système héliocentrique deCopernic.
On peut difficilement exposer la contribution et la qualité scientifiques des
observations de Galilée sans évoquer l'évolution des théories cosmologiques et situerle contexte de la pensée scientifique du début du 17ème siècle. Les faits marquants del'histoire de l'astronomie, d'Aristote à Copernic et Tycho Brahe, sont traités dans lapremière partie de l'exposé.
Les observations et découvertes de Galilée sont présentées suivant l'ordre
chronologique dans lesquelles elles ont été réalisées. L'exposé de ces observationsrepose sur les publications telles que le Messager Céleste ou l'Essayeur, et lesdiverses correspondances de Galilée. Bien que la ou les lunettes utilisées aient été dequalité optique très moyenne, Galilée a su en tirer le meilleur parti et ses comptes-rendusnous révèlent combien ses qualités d'observateur sont indéniables. Il a ouvert la voie de l'astronomie moderne.
Copernicien convaincu, Galilée met à profit ses découvertes pour démonter un à
un les très anciens dogmes cosmologiques aristotéliciens qui ont bien du mal à
résister aux épreuves des observations. Preuve est faite que l'héliocentrisme est plus qu'une théorie, il devient réalité. Mais Galilée n'est pas exempt de tout égarement. Il se fourvoiera dans des théories vaseuses sur la nature des comètes et ne croira pas aux orbites elliptique de Kepler.
Il n'est pas exposé le procès de Galilée, qui est une conséquence de son
insistance pugnace et sans relâche à vouloir imposer à l'Eglise, preuves à l'appui, les nouvelles théories cosmologiques et balayer d'un même coup plusieurs siècles
d'exégèse biblique et d'enseignement basés sur un subtil mélange de préceptes
religieux et de dogmes aristotéliciens. Il n'y est pas abordé non plus les travaux de
Galilée sur la gravité, la chute des corps et le principe d'inertie, même si ces travaux
constituent une partie importante de son oeuvre et la base de la physique
expérimentale et moderne sur laquelle Newton s'appuiera quelques années plus tard.

Le diaporama est découpé en 6 parties :
· Biographie de Galilée de sa naissance à la parution du Messager Céleste.
· Histoire et évolution de la structure de l'univers d'Aristote à Copernic.
· Les observations de Galilée.
· Les observations de Galilée et la conception d'aristotélicienne de l'univers.
· Les faux pas de Galilée.
· Biographie de Galilée après la parution du Messager Céleste.
Lundi  16 17H45-18H00 pause / break
Lundi  16 18H00-19H00 Dr. Marc LACHIEZE-REY
astrophysicien, CNRS-CEA

Marc Lachièze-Rey est un astrophysicien, théoricien et cosmologue français du service astrophysique de l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers (IRFU, ex-DAPNIA) du CEA, à Saclay. Il enseigne également à l'École Centrale Paris. Ses publications scientifiques portent entre autres sur la topologie de l'espace-temps, la gravitation ou encore la matière noire.

Il a écrit de nombreux ouvrages de vulgarisation où il rappelle souvent le principe cosmologique, le lourd patrimoine historique et philosophique qui lui est associé, ainsi que les acquis, enjeux et perspectives actuelles de cette discipline. Il en a coécrit quelques-uns avec d'autres physiciens tels que Jean-Pierre Luminet, Étienne Klein et Edgard Gunzig.


Il a également été concepteur d’expositions (« Figures du ciel », Bibliothèque nationale, 1998-1999),  de films (« Infiniment courbe » avec Jean-Pierre Luminet), producteur d’émissions de radio (« Artistes et scientifiques », France Culture, 1993-1995) et auteur de CD (Les Galaxies et La Cosmologie, De Vive Voix).

Le Cosmos vu par l'Homme

Les visions du ciel ont évolué depuis l'Antiquité grecque jusqu'aux théories de la relativité;  en même temps que la manière de voir les rapports de l'homme à l'univers, ainsi que les fictions et les réalités du voyage dans l'espace.

Je retracerai quelques aspects de cette longue évolution, qui a vu l'émergence de la science moderne, en relation d'interfécondation avec la philosophie, la théologie, et les arts.





Lundi  16 19H00-20H00 Pr. Agnès ACKER
astrophysicienne, professeur de l’Université de Strasbourg

Agnès Acker est astrophysicienne à l’observatoire de Strasbourg, et professeur de l’université de Strasbourg.

Ses recherches sont consacrées aux stades tardifs de l’évolution d’étoiles de type solaire : nébuleuses planétaires, binarité des noyaux, vents stellaires, étoiles Wolf-Rayet. De plus, elle utilise les nébuleuses planétaires comme traceurs contraignant la chimie et la cinématique de la Voie Lactée.

Ses travaux actuels sont conduits en collaboration avec des chercheurs australiens et canadiens.  Elle est auteur de nombreux ouvrages, récemment chez Dunod (Astronomie-Astrophysique-Introduction) et chez Ellipses (Etoiles et matière interstellaire, avec plusieurs co-auteurs).
Naissances et morts sublimes des étoiles
(Le cycle cosmique de la matière )

A travers les magnifiques images transmises par les grands télescopes au sol et dans l'espace, nous découvrons les dramatiques étapes de la vie et de la mort des étoiles.
Les nébuleuses planétaires (mal nommées devenues célèbres) révèlent les complexes mécanismes de leur éjection par l’analyse des images et spectres obtenus (autrefois à l'OHP) avec les télescopes du VLT et de Gemini, permetttant de sonder leur composition chimique. 
Par l’éjection des somptueuses nébuleuses de gaz et de poussières, ces violentes morts d’étoiles sont le prélude à des recommencements. Car les cendres stellaires enrichissent et fécondent le milieu interstellaire, d’où surgiront de nouvelles étoiles, et des planètes. Et nous découvrons que la Terre est un agrégat de poussières expulsées par des étoiles monstrueuses, vivant dans la Voie Lactée bien avant notre Soleil. Histoire d’étoiles, mais aussi histoire de la matière, qui, à partir des quarks élémentaires, s’organisa à l’échelle cosmique, jusqu’à l’émergence de matière prébiotique.

MARDI 17 OVNI / UFO
Mardi 17
16H30-17H30
Michel DARONNAT
ingénieur, directeur technique de la société AXIATEC


De nouveaux procédés d'impression 3D au service de la création d'objets numériques

Mardi 17
17H30-17H45
pause / break
Mardi 17
17H45-18H30
conférence annulée pour cause de grippe
Michel MEURGER

historien, folkloriste

A travers ses publications en langue française et anglaise,Michel Meurger étudie ,depuis plus de vint-ans,les divers aspects de l'Imaginaire Scientifique et Technologique.

Son ouvrage "Alien Abduction.L'enlèvement extra-terrestre de la Fiction à la Croyance" (1995), s'est penché sur la genèse de la soucoupe volante et du thème des ravisseurs cosmiques dans la science-fiction américaine des années trente.

Meurger documente le passage de ces représentations littéraires dans le vécu et le témoignage à partir de 1947.
Evolution et Espace. L' image de l'homoncule extraterrestre dans la science-fiction de magazines

La conférence proposée suivra l'apparition de la figure du nain macrocéphale - terrien de demain et messager d'une humanité planétaire plus évoluée - dans le contexte de la science-fiction anglophone.

Mardi 17
18H30-19H15
Dr. Yvan BLANC
GEIPAN-CNES
Chef de projet du programme Planck/Herschel.


Yvan Blanc est docteur es Sciences Spatiales (1980) de l'Université Paul Sabatier de Toulouse.

Il travaille dés 1981 pour le compte du Centre National d'Etudes Spatiales sur les données du satellite ARCAD3 d'étude de la magnétosphère terrestre.

En 1982, il entre au Centre National d'Etudes Spatiales dans le domaine du traitement des télémesures Ballons, puis le traitement des télémesures du lanceur Ariane. Devenu responsable des moyens sol de mise et maintien à postes des satellites, il est depuis 1991, le chef de projet de la réalisation de la plupart des instruments français des projets d'astrophysique spatiale, comme SOHO pour l'étude du soleil, XMM pour l'étude en rayonnement X de l'Univers, ODIN satellite franco-suédois d'astrophysique et d'aéronomie.

Après avoir coordonné toutes les phases de Recherche et Technologie amont, il est depuis 1999 le chef de projet CNES du programme Herschel-Planck ( astrophysique - cosmologie).

Il dirige depuis le premier trimestre 2009, le Groupe d'Etudes et d'Information des Phénomènes Aerospatiaux Non identifiés du CNES, le GEIPAN. > http://www.cnes-geipan.fr



Le groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés

Depuis la nuit des temps, les hommes regardent avec intérêt, voire avec effroi, les phénomènes de tous types observables dans le ciel. Et depuis la nuit des temps, les manifestations du ciel font l'objet des interprétations les plus diverses, basées sur la croyance en des entités supérieures ou des puissances divines. Ainsi par exemple, dans la mythologie grecque, les phénomènes naturels tels que le vent, l'orage, la foudre étaient provoqués par les dieux qui manifestaient leur approbation ou leur colère vis-à-vis des agissements du commun des mortels.

Grâce à ses recherches et à ses découvertes, l'homme a pu démystifier bon nombre de ces phénomènes et approfondir la connaissance de son environnement. Mais l'apparition, au XXème siècle, de nouvelles techniques, de nouveaux moyens d'exploration, et par conséquent, de nouveaux engins circulant dans l'espace, a suscité de nouvelles interrogations.

Répondre aux interrogations et aux attentes de la population face aux phénomènes aérospatiaux non identifiés (Pan), est ainsi l'une des missions confiées au Geipan.


Mardi 17
19h15-20H00
Pr. Sion ELBAZ
professeur de philosophie, Paris 8

Sion Elbaz, professeur agrégé à l'université Paris 8, Docteur de philosophie et agrégé de mathématiques (ENS-Cachan).

Enseigne la  Philosophie, la Logique et les Mathématiques.


Ouvrages :
Pierre Legendre, L'institution de l'énigme, Sandre (à paraître) ;
Pour une éthique distraite, Allusion à la bioéthique, Kimé, 1995 ;
Prélude au compromis, 1994, Kimé.
Science et ufologie: le grand malentendu ?


Au dernier colloque international d'ufologie retransmis sur la radio Ici-Maintenant en 2006, une conclusion avait été posée : il valait mieux que la population reste dans l'ignorance quant à la présence des extra-terrestres parmi nous, au motif, par exemple, que nos chercheurs sombreraient dans le désarroi si les extra-terrestres venaient à leur délivrer leurs secrets et à résoudre tous les problèmes sur lesquels planchent nos chercheurs terriens. Là, tout à coup, je me suis dit que nous étions en face d'un grand malentendu.

Quelle est donc l'idée que les ufologues se font de la science ? Quelle idée même se font-ils de la recherche ? Armé de ces questions je me suis mis à enquêter pour essayer, en même temps que de dissiper le malentendu, de comprendre quelle idée nous nous faisions-nous de la science et qu'y a-t-il dans cette idée qui marque une résistance à l'égard de l'ufologie ?

MERCREDI 18 ART, ESPACE ET MATHS / ART, SPACE AND MATHS
Mercredi 18
16H00-17H00
Conférence de presse pour des innovations majeures :
  • RFID et Sculpture Numérique
  • La lévitation électromagnétique au service de l'art
Mercredi 18
17H45-18H30
Dr. Gregorio FRANZONI
mathématicien, cybersculpteur, U. de Cagliari (Italie)

Gregorio FRANZONI a obtenu sa maîtrise de mathématiques de l'Université de Cagliari, Sardaigne. Il a ensuite travaillé 3 ans dans un centre de prototypage, et 2 ans dans un centre de recherches, après quoi il retourna passer son doctorat à l'université. Il obtînt ce doctorat en 2006, ayant choisi pour sujet de thèse l'utilisation du Prototypage Rapide dans la réalisation de maquettes de surfaces.

Actuellement il travaille à un projet de R&D d'un cabinet d'architecture, projet supervisé par le département de mathématiques et d'informatique de l'U. de Cagliari, et dont le but est d'étudier la notion d'impact environnemental grâce aux outils de modélisation 3D, de CAO et de CFAO.

Gregorio FRANZONI est passionné de création d'objets mathématiques, virtuels ou rééls, et souhaite populariser ainsi les mathématiques. Lorsqu'il était étudiant, il était déjà fasciné par les relations entre les équations et les figures qu'elles produisent dans l'espace. La beauté et l'harmonie des courbes et des surfaces ainsi créées sur un écran d'ordinateur l'ont conduit à chercher le moyen de les matérialiser, de les rendres tangibles, saisissables entre les mains.

L'artiste et le chercheur remercient ses professeurs, R. Caddeo et F. Apery, qui l'ont guidé et aidé. Il avait commencé à réaliser des pièces en utilisant du papier, du carton, du plâtre, du métal, du plexiglass; mais dès qu'il rencontra le monde du Prototypage Rapide et de l'Impression 3D, ce fut le coup de foudre pour ces procédés !
The Klein bottle: variations on a theme


Together with the Moebius strip, the Klein bottle is one of the most intriguing objects of the universe of Geometry, often appearing in non-mathematical contexts too.

Several parametrizations of it as a surface immersed in ordinary three-space have been discovered until now, some of which are very elegant and lead to nice and well understandable shapes.

Nevertheless, these shapes are quite different from the Bottle imagined by F. Klein in the late 19th century: a tube which passed through itself with the two ends glued together. Parametrizations for this version of the Klein bottle do exist, but they are not fully satisfactory at a technical point of view.

We discuss some of the existing representations and propose a step towards a ''canonical'' expression of the Klein bottle in the shape imagined by its first discoverer."





Mercredi 18
18H30-19H15
Raymond ASCHHEIM
mathématicien, informaticien (praticien et théoricien), « hypersculpteur », POLYTOPICS

Raymond Aschheim est Ingénieur SUPELEC (1986) et HEC-Entrepreneurs (1987).
Il a développé de nombreux logiciels innovants, et il propose un modèle d’univers basé sur l’informatique : un espace-temps ayant la géométrie d’un cristal, la topologie d’un réseau trivalent, et la dynamique d’un ordinateur quantique.
Après un an comme officier enseignant dans l’Aéronavale, il codirige EXPERSYS SA, et y développe un logiciel d’analyse financière pour le Crédit Agricole, et deux projets innovants qu’il peut breveter : le stylo à reconnaissance d’écriture, le télémètre laser à effet Larsen.
En 1992, il s’associe avec 4 autres ingénieurs pour développer des composants graphiques innovants, puis ils créent ensemble LOOX Software en 1993 dans la Silicon Valley. Ces composants sont utilisés dans de nombreux projets critiques en aérospatiale, et pour superviser des infrastructures et réseaux, comme l’internet naissant, le port de Miami, l’aéroport de Hong Kong, les JO de Salt Lake City, les feux rouges de Paris…
En 1998, il apprend l’existence des octonions et simplifie leur multiplication grâce au xor logique ; il a l’intuition que ces nombres non-associatifs expliquent la structure de l’univers, et entame des recherches théoriques.
En 2000, LOOX fusionne avec une société canadienne cotée en bourse, Raymond Aschheim y dirige désormais un projet européen de souris 3D, et est responsable de la communication en Europe.
En 2005, il crée POLYTOPICS pour concrétiser ses recherches. Il y développe de nouveaux algorithmes informatiques appliqués à des innovations pour les TIC et à des modélisations, étudie diverses théories du tout et approfondit son modèle liant les polytopes et les octonions.
L’état de son avancement est présenté régulièrement sous forme vulgarisée, via Ars Mathematica dans des conférences Intersculpt depuis 2003, à l’aide d’hypersculptures (en 4D), et sous forme scientifique dans des congrès NKS.
L'hyperdiamant : géométrie cristalline de l'univers

La conférence commencera par un petit conte: la forêt magique. Puis je dévoilerai le sens caché de cette histoire: les arbres, les personnages, le cristal. J'illustrerai ceci de schémas en 2D et de modéles de sculptures en 3D, en expliquant progressivement les mathématiques à l'origine de ces formes. Enfin nous accéderons à la 4ème dimension, celle de l'hyperdiamant, et reconnaitrons dans cette structure unique tous les éléments expliqués précédemment. Là vous aurez saisi la beauté de l'hyperdiamant et ses propriétés géométriques. Immédiatement nous trouverons l'information codée dans cette géométrie, et liée à des nombres entiers quaternioniques. Nous verrons cet hypercristal comme la réalisation physique d'un "ordinateur quantique" créant 4 dimensions géométriques à partir d'une structure simplement topologique, d'un simple réseau trivalent. Je rappellerai certaines hypothèses émises par S. Wolfram dans son ouvrage fondateur "New Kind of Science". Puis nous aborderons la complexité de notre univers, en identifiant dans l'hyperdiamant toutes les particules et toutes les forces connues, en adéquation avec le modèle E8 de G. Lisi qui étend le modèle standard, prend en compte les neutrinos massifs, explique la gravitation, et constitue la plus simple des théories du tout. Et nous conclurons par la simplicité en présentant un composant unique, dont l'assemblage permet de réaliser un univers, ayant la géométrie cristalline de l'hyperdiamant, dont les imperfections engendrent la physique, ses bosons vecteurs des 4 forces fondamentales divisés en  24 gluons et 24 higgsons, et les 3 familles de 64 fermions qui constituent la matière, chaque fermion étant une combinaison de deux bosons. Si la nature a choisi ce modèle, il n'y a pas un seul boson de Higgs ("God’s particle" dans les films de vulgarisation comme "Numb3rs" ou "Anges et démons"), mais 24 (12 anges et 12 démons?). Dans les années à venir, le LHC devrait permettre de valider ou d'invalider ce modèle, qui acquiert donc le statut de "théorie". Mais toutes ces particules, toute la matière et toute l'énergie, ainsi que tout l'espace-temps, ne sont finalement que l'assemblage d'un seul composant, le trit, aussi simple mais moins flou qu'une corde.

Mercredi 18
19h15-20H00
(visio-
-conférence)
Dr. Roger MALINA
astrophysicien, Laboratoire d'Astrophysique de Marseille

Roger Malina est astrophysicien, spécialiste de l'instrumentation astronomique spatiale.

Il est membre du groupe de cosmologie observationnelle du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille. Il est co-chairman de la commission de Federation Internationale D'Astronautique pour l''utilisation culturelle de l'espace (ITACCUS).

Il est president de l'Association Leonardo en France, qui promeut les collaborations arts-sciences, et qui édite la revue internationale du même nom (MIT Press).
The Cultural Utilisation of Space: the Ethics of Curiosity / L'usage culturel de l'Espace: une éthique de la curiosité

L'aventure spatiale est une des grandes épopées de notre époque. Les premiers pas sur la Lune on été précédés par le travail des artistes et des écrivains qui ont imaginé notre départ de la Terre, nos voyages dans l'espace.

Aujourdhui les artistes sont impliqués dans une démarche d'appropriation culturelle de l'astronautique. Certains travaillent en zéro gravité sur les vols parabolique, d'autres créent des oeuvres destinées à la station internationale en orbite, d'autres encore proposent d'utiliser les satellites à des fins esthétiques.

Mais les artistes ont-ils les mêmes motivations que les scientifiques, les ingénieurs ou les agences spatiales? Dans ma presentation j'aimerais poser des questions de fond sur l'éthique de la curiosite.



The World's First Light Art Exhibit in Space: the work was planned by Professor Takuro Osaka of the Graduate School of Comprehensive Human Sciences and the experiment was carried out by Astronaut Koichi Wakata. May, 2009.
JEUDI 19 après-midi: LE SOLEIL - soirée : ARCHEOASTRONOMIE 1 / ARCHEOASTRONOMY 1
Jeudi 19
16H00-17H00
Dr. Jean-Louis BOUGERET
astrophysicien, directeur du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (LESIA)


Jean-Louis Bougeret, astrophysicien,  est actuellement directeur du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (LESIA) situé à Meudon (Observatoire de Paris, CNRS, UPMC et Paris-Diderot). Initialement radioastronome (observations à Nançay), il s'est tourné vers l'étude du milieu interplanétaire à la suite d'un séjour de trois ans au Centre Spatial Goddard de la NASA. Il est actuellement investigateur principal de deux expériences NASA en opération destinées à mesurer les ondes radio et plasma dans le milieu interplanétaire : sur le programme STEREO (deux sondes lancées en octobre 2006) et sur la mission WIND (lancée en novembre 1994). Il est également Co-Investigateur sur plusieurs autres instruments spatiaux (Cluster, Soho, STEREO en particulier). Son domaine de recherche porte sur la radiophysique, la physique solaire, l'astrophysique à grandes longueurs d'ondes, la propagation des ondes radio, les plasmas spatiaux, l'instrumentation en radioastronomie sol et spatiale, l'acquisition de données et le traitement temps réel. Il est auteur de plus de 110 publications référées dans des revues internationales et de nombreuses présentations et conférences. Il s'intéresse particulièrement à l'archéoastronomie et à l'ethnoastronomie.
Sous le vent du soleil

Le Soleil est notre étoile, source de vie. Mais c'est une étoile active, qui perturbe l'environnement terrestre. L'atmosphère du soleil est en perpétuelle expansion : le soleil "s'évapore" et produit le "vent solaire", flux perturbé de particules, entraînant avec lui le champ magnétique solaire. Ce vent et ses perturbations agissent directement sur l'environnement terrestre. Aux effets connus depuis longtemps : aurores boréales, orages magnétiques, s'ajoutent maintenant de nombreux effets affectant l'environnement technologique dont nous sommes de plus en plus dépendants.  Au cours de cette conférence, nous présenterons quelques aspects des observations des quinze dernières années qui ont révolutionné ce domaine, et nous introduirons ce que l'on appelle maintenant la "météorologie de l'environnement spatial" ou "la météo de l'espace", ses fondements et motivations.

Jeudi 19
.18H00-19H00
Dr. Chantal JEGUES WOLKIEWIEZ
ethno-astronome

Après des études de psychologie et un intérêt prononcé et soutenu depuis plus de vingt ans pour l’égyptologie et l’astronomie, je me suis orientée en 1992 vers le doctorat d’ethno-astronomie. Mon travail de recherche concernait les gravures de l’Age du Bronze de la Vallée des Merveilles dans les Alpes Maritimes. J’ai soutenu ma thèse en avril 1997. En voici le titre :  « Des gravures de la vallée des Merveilles au ciel du mont Bego. Approche ethno-astronomique d’un temple luni-solaire du néolithique. ».

En 1997 et 1998, j’ai continué ma recherche dans la Vallée des Merveilles sur la roche du « Dieu aux bras en zig-zag » qui m’a permis de découvrir la date d’une éclipse équinoxiale représentée sur cette roche : 10 octobre –1717.
In textes réunis et présentés par Yves Vadé Publication en  2008.  volume 18 de la collection Eurasie :  "Etoiles dans la nuit des temps", 210 p., Paris. 2008. 

J’ai commencé sur plan à étudier Lascaux en 1998. J’ai pour la première fois visité et travaillé dans le sanctuaire de Lascaux en mars 1999 et j’ai pu constater l’arrivée du Soleil devant la grotte en juin 1999. Communication au Valcamonica en novembre 2000:  «Lascaux vision du ciel des Magdaléniens». 29 pages. In Conservazione e salvaguardia dei messaggi. Ed. Centro camuno di studi preistorici. Valcamonica. Symposium 2000.

J’ai ensuite entamé une recherche sur l’ensemble des grottes ornées du territoire français. (150 actuellement). Je continue encore ce travail car il y a encore des grottes que je n’ai pas  étudiées. De plus d’autres sont encore à découvrir. Toutefois, j’ai en 2007 présenté au Valcamonica la communication suivante :  "Orientation et chronologie des grottes et abris ornés paléolithiques du sud-ouest de la France", in L'art rupestre nel quadro del Patrimonio Culturale dell'Umanità. Communication au XXII 2007. Symposium d’art rupestre du Valcamonica, 18-24 maggio 2007. Centro Camuno di studi preistorici.

En 2005 j’ai également réalisé un travail de recherche concernant « l’os de renne » de l’abri Blanchard déjà étudié par A. Marschack. J’ai pu déterminer la période annuelle au cours de laquelle les couchers lunaires ont été observés et notés par le graveur ayant réalisé cette œuvre. «Aux racines de l'Astronomie ou l'ordre caché d'une œuvre paléolithique». in Antiquités nationales. pages 43-62. Bulletin publié par le Musée d'Archéologie nationale et par la Société des Amis du Musée et du Château de Saint-Germain en Laye. N°37. 2005.
Un film, « Lascaux le ciel des premiers hommes » réalisé en 2006 par la Production de « Bonne Pioche », est un résumé du travail réalisé à cette époque.
Je continue mes recherches et tente en ce moment de faire une synthèse de l’ensemble de mes observations et conclusions.
La lumière des Paléolithiques, source oubliée de la Connaissance de l’Homme contemporain.


Notre étude ethnoastronomique concerne de nombreuses œuvres pariétales ainsi que du mobilier appartenant aux abris et grottes ornés du territoire français. La « Quadrature du cercle » telle que l’a définie Vitruve au 1er siècle avant J-C, permettant de définir un « temple sacré »  a en fait été utilisée depuis les Aurignaciens.
Tous les Paléolithiques grâce à l’observation du ciel et à  l’orientation de leurs œuvres, ont mis en évidence le rôle et la position de la lumière des corps célestes dans leurs sanctuaires.

 Au cours de la période allant du début de l’Aurignacien à la fin du Magdalénien, les orientations différentes des sites et des œuvres, ont symbolisé  l’observation et l’évolution des connaissances en mettant en évidence les reflets des temps annuels et quotidiens, des rites spécifiques aux différentes Cultures.
Ensuite, ces connaissances de l’espace et du temps furent utilisées par les Néolithiques, les Cultures de l’âge des Métaux puis reprises et utilisées par les Chrétiens et les Compagnons.
Mais l’écriture en faisant son apparition « a tué » le symbole en voulant l’expliquer. Ainsi pour l’homme contemporain non « initié » à ce savoir par la réalité de l’observation, disparurent lentement les connaissances de base de nos ancêtres sans lesquelles la Science actuelle n’aurait jamais pu voir le jour.






Jeudi 19
19H00-20H00
conférence reportée au samedi 21
Dr. David VALLS-GABAUD
Astrophysicien, CNRS, Observatoire de Paris

David Valls-Gabaud est chercheur au CNRS, directeur-adjoint du laboratoire Galaxies Etoiles Physique et Instrumentation (GEPI) au sein de l'Observatoire de Paris.

Il a travaillé à Cambridge (UK), à Toronto (Canada), en Californie et à Hawaii (USA). Ses recherches portent sur les processus
 cosmologiques de formation et d'évolution des galaxies, sur la physique stellaire et sur l'instrumentation des grands télescopes. Il se consacre également à la diffusion de l'astronomie et a organise à l'UNESCO le Symposium de l'Union Astronomique Internationale sur le rôle de l'astronomie dans la société et la culture, qui a suivi l'inauguration de l'Année Mondiale de l'Astronomie 2009.
L'astronomie dans les cultures non occidentales

Les conceptions du cosmos ont été très différentes selon les cultures, à la fois historiquement et géographiquement. Pouvons nous parler d'une
astronomie ou plutôt de plusieurs astronomies, alors que les phénomenes physiques sont bien entendu les mêmes ? Une partie des difficultés provient
parfois du manque de traces matérielles (écrits, observatoires), ou, plus souvent, de leur interprétation.  A l'instar des découvertes très
récentes sur l'astronomie grecque, j'exposerai brièvement certains aspects particulièrement saillants des idées astronomiques des civilisations chinoises, mésoamericaines et sud américaines, qui convergent vers l'idee de connaissances astronomiques très avancées dans le passé.




Observatoire solaire de Chankillo (2300 avant le present, Perou)
VENDREDI 20 journée cocktail officiel + spectacle
Vendredi 20
15H30-16H15
visioconférence
Hsin Hsin LIN
artiste multimédia, Singapour

Deeply rooted in science and technology, Lin Hsin Hsin is an award-winning artist, poet and
composer. She is a digital media pioneer: created the 1st digital music in 1985, 1st 3D digital art in 1987, 1st digital animation in 1989 in Singapore. In 1994, Hsin Hsin created the first virtual museum in the world, and has pioneered the use of a two-button mechanical PC mouse to draw and paint Western and Chinese paintings. She has created digital oil paintings, watercolors, sketches, Chinese ink paintings and calligraphy.

She strictly forbids “drag & drop, scan & morph, cut & paste” and has never and does not use any tablet PC, tablet pens, sound card and external midi devices in her creations. Since 2005, she has been creating virtual musical instruments as well as wireless musical wearables. In 2007, Hsin Hsin's I-Musika asserts a total paradigm shift in the conception, design and implementation of music, playing music and musical instruments. Between 1999 to 2003, she has deployed the conventional primitive geometry method to digitally sculpt, animate and create sculptures. However, in contrast with this resource intensive
methodology, Hsin Hsin, has since mid-2007, invented the equation-based eco-computing method – one that is capable of digitally conceptualize, design, form, applies textual, lighting, realize and animate organic forms simultaneously with optimal resource usage. Hsin Hsin speaks, reads and writes in English, Chinese, French and Japanese. She is an author of 30 books.
The Art of I,j,k

Be it brooches, bracelets, necklaces or earrings, they can be designed and built by equations. Since
the artist's forays into the ecologically-friendly, optimal resource, single process driven equations-based
digital sculpting in mid-2007, the author has researched, formulated and successfully realized her organic
form digital sculptures into the tangible real world format. Unlike building a sculpture for indoor display or
installation of an outdoor sculpture, building jeweleries encompass additional concerns on a plurality of
issues such as object size customization, malleability, material strength and sensitivities from equation to
realization without real-world intervention. This paper presents the results of the design, form and
discernments from inspiration to completion of these wearables.

Vendredi 20
17H30-18H30
Dr. Chantal JEGUES WOLKIEWIEZ
ethno-astronome
La lumière des Paléolithiques, source oubliée de la Connaissance de l’Homme contemporain.
(suite et fin)
Vendredi 20
17H30-18H30
conférence annulée pour cause de mission urgente à l'ESA
Dr. Pascal GILLES
Physicien, Chef du Bureau Projets à la
Direction de l'observation de la Terre, ESA

Pascal GILLES, a French national, moved from the Direction de la Meteorologie Nationale in France to ESA’s European Space Operations Centre (ESOC) in Germany in 1984 to work on quality control for Meteosat data. In 1987, he moved to ESA’s Centre for Earth Observation (ESRIN) in Frascati, Italy, to assume the role of Head of Quality Control Services.

In 1994, he began working on the Envisat mission. Following the successful launch of Envisat in 2002, he assumed the role of Operations Manager, a role he continued to fulfil while serving as CryoSat Mission Manager. He was appointed to his current role in 2008.

Dr. Pascal GILLES earned his degree in Atmospheric Physics from the Ecole Nationale de la Météorologie in France.
L'Europe de l'espace, missions de l'Agence spatiale européenne



Vendredi 20
18H30-18H40
> Message vidéo de l'équipage des astronautes de la STATION SPATIALE INTERNATIONALE
Vendredi 20
18H30-19H30
Cocktail sur invitation Allocutions officielles
Vendredi 20
19H30-20H00
Récital de Roula SAFAR, mezzo-soprano, musicienne et compositrice.
Voyage musical au pays des étoiles.
Vendredi 20
20H00-20H15
[Sous réserve:]

Spectacle de marionnettes

"Ballet des Etoiles"
sur une musique d'André JOLIVET,
 par Damien SCHOEVAERT-BROSSAULT, et sa compagnie "Le Théâtre au Clair de Lune".

Récital de la chanteuse de jazz Ly Lan MAGNIAUX
SAMEDI 21 ARCHEOASTRONOMIE 2 & METAMORPHOSES DU VIVANT 1
ARCHEOASTRONOMY 2 & METAMORPHOSIS OF THE LIFE 1
Samedi 21
14H15-15H00
Pr. Gilles SAURON
professeur d'archéologie romaine
université de Paris-Sorbonne (Paris IV)

Gilles SAURON, ancien élève de l’École normale supérieure, ancien membre de l’École française de Rome, a soutenu en 1993 une thèse de doctorat d’État, publiée sous le titre Quis deum ? L’expression plastique des idéologies politiques et religieuses à Rome à la fin de la République et au début du Principat ( BEFAR 285), Rome, Palais Farnèse, 1994. Il a déjà publié dans la collection « Antiqua » La grande fresque de la villa des Mystères à Pompéi. Mémoires d’une dévote de Dionysos en 1998 et L’histoire végétalisée. Ornement et politique à Rome en 2000. 

Ancien assistant de Latin à l’université de Bordeaux III, puis maître de conférences et professeur d’archéologie à l’université de Bourgogne, Gilles SAURON est depuis 2003 professeur d’archéologie romaine à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV), et donne depuis 1983 un cours d’introduction à l’étude de l’art romain à l’École normale supérieure. Gilles SAURON a présidé en 1997 la Société française d’archéologie classique, et en 2002 la Société des Études Latines. Auteur de nombreuses études sur l’art romain, il fonde ses analyses sur une confrontation entre les sources textuelles, la tradition iconographique et les ensembles monumentaux légués par l’Antiquité, et s’intéresse particulièrement à la sémantique architecturale, au symbolisme ornemental et aux rapports de formes et de significations entre les décors publics et les décors privés des Romains.

Gilles SAURON est

• membre du comité de rédaction de la Revue archéologique de l’est et du centre-est (Dijon), de la Revue des Études Anciennes (Bordeaux), des Mélanges de l’Ecole française de Rome-Antiquité (Rome)
• membre de la Section d’histoire et d’archéologie des civilisations antiques du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques et responsable du Bulletin archéologique du CTHS (depuis 2000)
• président de l’Association des Professeurs d’Archéologie et d’Histoire de l’Art des Universités (APAHAU) depuis janvier 2005
• membre du conseil scientifique de l’INRAP (depuis 2004)
• membre du Comité d’Orientation Scientifique des universités d’Aix-Marseille (depuis 2005)
• codirecteur (avec Carlos Lévy) de l’EA 4081 Rome et ses renaissances : art, archéologie, littérature, philosophie(université de Paris-Sorbonne, Paris IV)
• membre du conseil de l’UFR d’Histoire de l’Art et d’Archéologie de l’université de Paris-Sorbonne (Paris IV)


La grotte de Sperlonga : une mise en scène astrologique du destin de l'empereur Tibère

La villa que l’empereur Tibère possédait à Sperlonga, sur la côte du Latium, comportait une grotte ornée de sculptures en marbre à sujet homérique. On a découvert en effet à partir de 1957 des milliers de fragments en marbre, qui ont pu être recomposés. Aujourd’hui reconstitués dans le musée national installé sur le site même de la villa, ces quatre groupes statuaires étaient originellement disposés à l’intérieur de la grotte. Celle-ci était aménagée par la construction d’un grand vivier rectangulaire situé à l’extérieur, qui se prolonge sous la voûte de la grotte par un bassin circulaire autour et à l’intérieur duquel les sculptures étaient disposées. Une salle à manger était installée à l’intérieur du bassin rectangulaire, tournée vers la grotte, tandis qu’une chambre de repos était construite à l’intérieur de la grotte et ouverte aussi sur le spectacle des groupes sculptés. L’étude coordonnée de l’aménagement de la grotte et des groupes homériques qui l’ornaient conduisent à formuler l’hypothèse que Tibère, bien connu par les sources comme un passionné d’astrologie, avait voulu ainsi symboliser son destin fixé, selon lui, par le ciel de sa naissance et de son adoption par son prédécesseur Auguste.






conférence
intercalée:
voir le programme de jeudi 19
Dr. David VALLS-GABAUD
Astrophysicien, CNRS, Observatoire de Paris
L'astronomie dans les cultures non occidentales
Samedi 21
15H00-15H45
Pr. Jean-Louis FISCHER
embryologiste, historien, Membre correspondant de l’Académie Internationale d’Histoire des Sciences

Jean-Louis Fischer, Docteur d’Etat ès Lettres et Sciences humaines de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, et Docteur en Histoire des Sciences (Université Paris 1), DES en Sciences naturelles (Faculté des sciences de Paris), Diplômé de l’EPHE…, membre correspondant de l’Académie internationale d’Histoire des Sciences, a été chercheur au CNRS (Centre Alexandre Koyré), chargé de conférences à l’EHESS, chargé de cours à l’Université de Paris 8 et  responsable de l’enseignement de l’Histoire de la médecine à la Faculté de Médecine de Créteil Paris 12. 

Après avoir fait des recherches en embryologie et tératologie expérimentales à l’Institut d’embryologie dirigé par Etienne Wolff,  se spécialise en histoire des sciences de la vie et de la médecine. Coordinateur principal de l’ACI « Les représentations de l’embryon et du fœtus humains de la fécondation à la naissance » (Ministère de la recherche, CNRS)(2002-2006).

Actuellement Président de la « Société d’Histoire et d’Epistémologie des Sciences de la Vie » (SHESVIE). Responsable d’un séminaire de recherche au Centre Alexandre Koyré (CNRS, EHESS, CNRS). Responsable des collections d’embryologie et de fœtopathologie du musée Dupuytren. Membre du jury du Prix Jean Rostand de vulgarisation scientifique distribué par le MURS. Ses travaux ont été couronnés par le Prix de la Fondation Singer-Polignac (1982) (Paris) et le Prix international d’Histoire des Sciences Marc Auguste Pictet (1994) (Genève).

Auteur de nombreux travaux en embryologie et tératologie expérimentales et en histoire de l’embryologie et de la tératologie publiés en partie dans des revues internationales et dans des ouvrages collectifs ; également publié Monstres, Paris, Syros-Alternative, 1991 ; La naissance de la vie, une anthologie, Paris, Presses-Pocket, 1991 ; Leben und Werk von Camille Dareste 1822-1899 Schöpfer der experimentellen Teratologie, Deutsche Akademie der Naturforscher Leopoldina Halle/Saale, 1994 ; L’art de faire de beaux enfants, Paris, Albin Michel, 2009 ; et en collaboration, Landmarks in Developmental Biology 1883-1924, Berlin, Springer, 1997 ; Monstres de pierre, éditions EREME (2009).

Des intraterrestres du Moyen-Age aux extraterrestres du XXe siècle

Nous trouvons dans l’art roman et dans certains manuscrits et éditions des années 1500, à l’exemple de la Chronica Munidi (1493) de Hartmann Schedel, la représentation de curieux personnages vivant aux confins du monde. Ces créatures, ne sont que des cas tératologiques parfaitement reconnaissables pour la plupart d’entre eux.  Ils constituaient des « races tératologiques » souvent redoutables et agressives. Si parmi ces représentations nous rencontrons un acéphale ou un cyclope, adultes, armés d’une massue, nous sommes dans l’imaginaire : l’Antiquité a imaginé ces populations à partir d’observations de naissances de fœtus « monstrueux » non viables. Le Moyen Age a continué de fabuler sur ces peuples que personne n’a jamais rencontrés, mais dont personne ne doute alors de leur existence, jusqu’au jour ou il tomberont dans l’oubli : les intra terrestres s’expliquent et ne sont que  le résultat de « ratés » du développement de l’embryon humain...
Au 20e siècle les extraterrestres vont faire couler beaucoup d’encre. De nouveau le fabuleux prend le visage de peuples qui viennent de l’espace, devenant ainsi plus difficile à cerner que les intra terrestres. Inconsciemment on assiste au transfert des intra terrestres vers les extraterrestres. Ils ont des ressemblances dans la mesure où l’extraterrestre relève lui aussi de cas « tératologiques » et « pathologiques », satisfaisant le  besoin de l’inexplicable, de l’irréel, de l’irrationnel par l’image ou la figure que l’on craint, mais on ne peut se passer de regarder…
Aujourd’hui on ne veut plus regarder et encore moins montrer le « monstre » morphologique humain ; mais l’extraterrestre dérange moins, même si nous lui donnons les traits d’un humanoïde est-il vraiment humain ?
 Nous pouvons reconstruire une tératologie des races fabuleuses de l’Antiquité, comme  il nous est possible, aujourd’hui, de construire une « petite » tératologie de ET…


 
15H45-16H00 pause / break
Samedi 21
16H00-16H45
Dr. Stéphane TIRARD
Maître de conférences en épistémologie et histoire des sciences à la Faculté des sciences et des techniques de Nantes.
Directeur du Centre François Viète d’épistémologie et d’histoire des sciences et des techniques de l’Université de Nantes (EA 1161)

Stéphane TIRARD, agrégé de sciences naturelles et docteur en épistémologie et histoire des sciences, a enseigné pendant 13 ans dans le secondaire tout en menant ses recherches en histoire des sciences, avant de devenir enseignant-chercheur dans ce domaine.

Ses recherches en épistémologie et histoire des sciences portent sur l’évolution en général et sur les théories sur les origines de la vie en particulier.
Les origines de la vie entre expériences et scénarios

Le milieu du XXème siècle a été marqué par l’expérience réalisée par le jeune chimiste américain, Stanley Miller, qui en 1953, réalisa la synthèse d’acides aminés à partir de simples molécules d’ammoniac, de méthane, d’hydrogène et d’eau et en respectant des conditions dites prébiotiques, c’est à dire celles ayant existé sur la terre avant l’apparition de la vie.

Ainsi était fondée la chimie prébiotique, domaine très actif grâce auquel on teste des hypothèses ayant une valeur historique sur les origines de la vie.
Car ce problème est en effet de nature historique et nous verrons comment tout au long du XXème siècle, la science, et particulièrement la chimie, s’est faite historienne pour tenter d’élucider cette énigme et construire des scénarios.

Samedi 21
16H45-17H30
Dr. Valérie LEGUÉ
Biologiste, Maître de Conférences
Université Henri Poincaré, Nancy

Biologiste de formation, Valérie Legué obtenu son doctorat à l’Université Paris 6 en 1994. Ses travaux de recherche concernent le rôle de la gravité sur le développement racinaire des plantes, et l’ont amenée tout naturellement à utiliser la microgravité comme outil expérimental.

Depuis 1997, Valérie est enseignante-chercheur à l’Université Nancy I au sein du laboratoire INRA-Nancy Université « Interactions Arbres/Micro-organismes ». Elle poursuit ses activités de recherche sur l’impact des facteurs tels que les champignons et la gravité, sur le développement racinaire. Elle est responsable de deux expériences spatiales, sélectionnées par le Centre national des Etudes Spatiales et l’Agence Spatiale Européenne,  dont une a eu lieu en avril 2009 sur la station orbitale internationale.
Les plantes dans l'espace

La gravité terrestre joue un rôle essentiel dans la croissance et le développement des plantes. Faute de pouvoir l’éliminer sur terre. L’idée a donc… germé, d’utiliser les conditions de micropesanteur pour mener des expériences de biologie végétale. Le rôle de la gravité dans l’expression de la vie des plantes sera donc expliqué.  Nous tenterons de comprendre comment les plantes perçoivent la gravité et quels sont les évènements qui en découlent? Les contraintes et les limites de l’expérimentation en micropesanteur ainsi que les résultats majeurs obtenus a l’issu des expériences dans l’espace seront exposés.

Samedi 21
17H30-18H15
Pr. Mary HALE VISSER
Professor of Art, Southwestern University
Georgetown, Texas

Mary Hale Visser, Professor of Sculpture and Computer modeling at Southwestern University in Georgetown, Texas has exhibited widely throughout Europe and the USA.

Her work has appeared in art journals and publications such as Sculpture International and A Comprehensive Guide to Outdoor Sculpture. Well known for her large-scale sculpture installations and workshops on 3D modeling, Visser is one of the first group of artists who pioneered the use of rapid prototyping in sculpture. The recipient of several awards and fellowships, Visser’s research focuses on the use of digital 3D modeling and rapid prototyping to create complex abstract figurative sculptures.
The Evolution of Possible Life Forces in Other Universes: an artist's vision

I will be examining ways in which the human form or other life forces can evolve to live within another universe or on another planet. People do care about the concept of life on other planets and always want to know if we are truly alone in this universe.
Through my art I want to explore the possibility of perhaps our planet's life forms evolving to meet the environment of other planets. If life is not immune to the Copernican principle then how do our bodies suggest what life might be like elsewhere in the universe? Also, there is such diversity of life on our own planet it is hard to imagine that we are so special that out in this vast universe there are not other life forces as diverse and as specialized as the ones we find on earth. Given this diversity of life on earth the usual humanoid depiction of alien life is so predictable that one wonders if man is as creative as he thinks, particularly in films.  These life forces may not need to look like us and the Copernican principle would suggest that although we might share with other planets the four most common elements in the universe hydrogen, helium, carbon and oxygen these life forces can be as intelligent or more so and should be as diverse as our own on earth. What shapes might they be? What forms can they take? If we do find other life forces what change in human self -perception will occur?

Samedi 21
18H15-19H00
conférence annulée pour cause de problème familial
Pr. Elona VAN GENT
Associate Professor in the School of Art & Design, , USA
(sous réserve - to be confirmed)

Elona Van Gent's work has been shown in exhibitions and screenings at the Exploratorium in San Francisco, Grand Rapids Art Museum in Michigan, Wood Street Gallery in Chicago, Peter the Great Museum of Anthropology and Ethnography in Russia, Roda Sten in Sweden, Amsterdam University, and Sydney's University of Technology.
Elona has lectured at conferences and for university and museum audiences across America and Europe. Her work has been included and reviewed in Sculpture Magazine, Grand Rapids Magazine, the Detroit News, News of St. Petersburg, the Gothenburg Times, the International Sculpture Center website, and numerous exhibition catalogs. She has received an artist grant from the Michigan Council for the Arts and major research grants from Grand Valley State University and the University of Michigan, where she currently serves as Associate Professor in the School of Art & Design. She has also taught at the School of the Art Institute of Chicago, Kendall College of Art and Design, and Grand Valley State University. 
Character Study

I use digital technologies and basic elements of science to visually explore the subjects of embodiment, mutation, adaptation, and hybridization. My rapid prototyped sculptures, digital prints, and 3-D animations present characters--in whole or part--that bear physical evidence of formative experiences. Having successfully adapted in the face of unforeseen challenges, these synthesized creatures--monsters, really--portray an alluring and sometimes comic aptitude for physical variation, behavioral diversity, and cunning accommodation to even extreme circumstances--real or contrived.




The images and animations included in Character Study explore the expressive potential of digital creatures whose movement is generated by simulated evolutionary processes. Like the rabbit hole that Alice falls through into Wonderland, three dimensional
computer simulators are a portal to virtual worlds where the parameters of physical reality can be mimicked and altered...
James HUTCHINSON
artiste multimédia, UK

James Hutchinson is an artist who lives and works in Newcastle upon Tyne.  Originally trained in Painting at Chelsea College of Art and with a Masters in Printmaking from the Royal College of Art in London.

Hutchinson's Practice has expanded to embrace a wide variety of media. He has worked with architects on a proposal for the regeneration of the Byker Wall (Newcastle) and collaborated with Digital Cities to develop new software for an interactive animation installation. His use of digital technology and projection has been exhibited in BALTIC, Kunstraum Kreuzburg/Bethanien (Berlin), Maison D'Ailleurs (Geneva) and ICA (London).
Space Invaders

My idea is to look at the sculptural possibilities offered by the popular two dimensional representation of an alien life form, the space invader and revision /evolve/ mutate it into a new three dimensional form. I am interested in how a representation of an alien life form has so many human characteristics.

Samedi 21
19H00-19H15
pause / break
Samedi 21
19H15-20H00
Une lecture de textes de FONTENELLE et de Mme Du CHATELET sera assurée par deux  comédiens:

Simon EINE (Comédie Française), interprétant Fontenelle.
Simon EINE est le 449ème Sociétaire honoraire de la Comédie-Française, où il a joué les grands rôles masculins dirigé par de prestigieux metteurs en scène, et, récemment en 2006, Le Bret dans Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, mis en scène par Denis Podalydès.
En 2007, il a joué sous la direction de Lukas Hemleb, La Marquise d’O, de H. Von Kleist (Maison de la Culture d’Amiens, tournée en France, puis Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis).
En 2008 et 2009, il a joué Rêve d'automne de Jon Fosse, mis en scène par David Géry avec Judith Magre, Irène Jacob, Yann Collete et Gabrielle Forest, au Théâtre de l’Athénée (Paris), puis Don Diègue, dans Le Cid mis en scène par Alain Olivier, en tournée dans toute la France. 
Au cinéma, il a tourné avec Claude Lelouch (Un autre Homme, Une autre Chance. 1976), Michel Deville (La Lectrice. 1988), Pierre Granier-Deferre (L’Autrichienne. 1989) et, plus récemment, il a joué dans Requiem de Hervé Renoh (2001) et Notre Musique de Jean-Luc Godard (2003).


Kathleen POTIERune jeune comédienne, élève de Marie LLANO au Conservatoire Régional de Metz, donnera la réplique à Simon EINE, en incarnant Emilie Du Chatelet.

Kathleen POTIER, née en 1983, à Metz, expérimente et crée à travers les Arts du théâtre, la poésie sonore performance et le dessin.
Elle se lance dans un double cursus, études littéraires et arts plastiques, et parallèlement intègre le Conservatoire, Département théâtre.
Ces choix opérés à 15 ans sont les fondations de sa vision artistique, où tout s'entremêle et se nourrit mutuellement.
Pour sa Licence universitaire, elle décide de poursuivre son parcours à l'université Marc Bloch de Strasbourg. Elle y rencontre son directeur de mémoire Germain Roesz, grâce auquel elle découvre la poésie sonore, qui deviendra pour elle un moyen d'expression permettant de réunir ses intuitions.
Elle assume le rôle principal dans "Les Brigands" de Schiller, monté par un metteur en scène allemand, Kay Wagner, joué au Cube Noir de Strasbourg en 2005.
2006, le besoin de "faire" l'amène à intégrer une 4e année de Beaux Arts.
Viendront trois heures de poésie sonore au chewing gum, performance lors des "Jeudi's Night" du Centre Pompidou Paris en 2007, puis une exposition : "Le Mouvement des images". La même année la voit en Afrique, lors d’un festival de masques et marionnettes africains au Mali, où elle collaborera avec les troupes africaines de la manifestation, et suivra l'enseignement de Yaya Coulibaly, grand marionnettiste international.
Kathleen s’est enrichie de ses rencontres lors de stages avec Michel Archimbaud (École supérieure d’Art dramatique de la Ville de Paris), Augustin Bécard (Diplômé de l'école Jacques Lecoq), ou encore Sharif Andoura et Cécile Coustillac au TNS.  Elève au Conservatoire « Gabriel Pierné » de Metz, elle suit l’enseignement de Claudia Calvier Primus, de Marc Ernotte et enfin de Marie Llano.
Cette année, Kathleen performa à l'Arsenal : accumulation sur une composition de Benjamin Britten, jouée en direct par un orchestre philarmonique.



 





DIMANCHE 22 METAMORPHOSES DU VIVANT 2 / SCIENCE ET CYBERSCULPTURE
METAMORPHOSIS OF THE LIFE 2 / SCIENCE AND CYBERSCULPTURE
Dimanche 22
14H30-15H30
Dr. Damien SCHOEVAERT-BROSSAULT
biologiste, morphologiste, Univ. d'Orsay

Maître de conférence des Universités, praticien hospitalier. Morphologiste et biomathématicien. Enseigne l'analyse d'images à l'Université Paris Sud. co-auteur du livre "Dynamique de la cellule vivante". Il poursuit des recherches sur l'analyse et la modélisation du mouvement cellulaire par vidéographie à l'Institut Universitaire d'Hématologie de l'Hopital Saint Louis à Paris.
Médecin habilité pour l'assistance médicale à la procréation.
Il mène en outre un travail artistique sur l'image en réalisant des spectacles de théâtre d'objets. Anime depuis 1999 un groupe de travail "Voir et produire des images d'art et de science".
Plasticité du vivant: d'une planète à l'autre

L’homme est un produit d’exception de la planète terre. Avec le temps (environ 4 milliards d’années), la nature a produit l’improbable, un être doué d’une autonomie suffisante pour aller ailleurs. Mais cette aspiration à la liberté a t-elle des limites ? Les capacités d’adaptations aux conditions extrêmes sont-elles infinies ? L’homme est l’expression d’interactions multiples avec son environnement terrestre, au point qu’il n’est plus rien quand il en est isolé. S’il veut explorer d’autres planètes, il lui faudra reconstituer une « terre artificielle » où il devra reconstituer l’essentiel pour vivre. Si nous sommes très loin de connaître l’essentiel de la vie, et encore plus de comprendre ce qui fait que le vivant vit, l’aventure en vaut la peine. Car la vie, dans sa conquête de l’espace, n’a jamais cessé de s’adapter. La raison profonde est que le vivant, contrairement à l’idée commune, n’est pas programmé génétiquement, mais qu’il est l’expression d’une dynamique relationnelle. Aussi, la transposition de cette dynamique dans un monde hostile est la condition de sa survie. En s’aventurant dans l’espace, l’homme apprendra beaucoup sur lui même et en encore plus sur ce qui le relie essentiellement à la terre.
Dimanche 22
15H30-16H15
Pr. Daniel BECQUEMONT
Professeur d’Etudes anglaises à l'Université de Lille III

Daniel BECQUEMONT est Professeur d’Etudes anglaises à l'Université de Lille III. Il a travaillé sur Darwin et le darwinisme.

Il a publié de nombreux articles sur la pensée évolutionniste, ainsi que  Darwin, darwinisme, évolutionnisme (Editions Kimé, 1992). Il a complété et corrigé la traduction de l'Ebauche de l'Origine des Espèces de Charles Darwin (Presses Universitaires de Lille, 1993). 

Il a édité chez Flammarion en 1992 la traduction (revue et complétée) de L'Origine des espèces, inédite jusqu'alors, et aux P.U.F. en collaboration avec L. Mucchielli Le cas Spencer

Il a participé à plusieurs ouvrages collectifs (Des sciences contre l'homme, editions Autrement, avril 1993, vol. II, Le XIXème siècle scientifique et intellectuel, Berger-Levrault, 1995, La Sociologie et sa méthode, M. Borlandi et L. Mucchielli eds., L'Harmattan, Paris, 1996) , ainsi qu'au Dictionnaire du darwinisme et de l'évolution, P. Tort ed., Paris, P.U.F.1996, et au Dictionnaire d’histoire et de philosophie des sciences (D. Lecourt ed., Paris, P.U.F., 1998).

Edmond Perrier, directeur du Muséum, exobiologiste

Edmond Perrier, dans "La vie sur les planètes" (1911) se risqua à imaginer quelles planètes étaient habitables. A partir des connaissances physiques de l’époque, connaissant la matière, l’origine solaire des planètes, et les différentes forces qui s’exerçaient sur elle, il devenait possible d’esquisser une histoire générale de la vie dans le système solaire.
Les planètes les plus anciennes, légères, probablement gazeuses ou liquides, s’étaient trop refroidies et manquaient des éléments chimiques nécessaires à la vie. Mercure, au contraire, ne s’était pas assez refroidi.
Mais, connaissant toutes les causes commandant le développement de la vie sur terre, la quantité de lumière, le poids, la densité, l’aptitude de certains composés chimiques à composer le vivant à partir du protoplasme par agrégations successives, et à transmettre les caractères acquis, il était possible de reconstituer les principaux traits de la vie sur Vénus et sur Mars. Les habitants de Vénus, massés vers les pôles, offraient l’image de la terre à l’époque du secondaire ou même du primaire, peuple de batraciens géants et de poissons primitifs, d’herbes et de fougères. Mars, au contraire, soumise aux violents contrastes des saisons et des températures, était peuplé d’animaux mieux adaptés, de fleurs et d’oiseaux et les Martiens, contrairement à l’image qu’en offrait Wells dans la Guerre des Mondes, étaient grands, avaient le cerveau et l’intelligence plus développés que les humains.
On tentera, à partir des déductions de Perrier, de reconstituer quelques unes des certitudes scientifiques (matière et force, protoplasme, colonies animales, évolution conçue développement et récapitulation, hérédité des caractères acquis, déterminisme physique, etc.) qui ont rendu possible des déductions si précises.

Dimanche 22
16H15-17H00
Dr. Michel VISO
Exobiologiste au CNES, Direction des Programmes et de la Politique, Délégation Etude et Exploration de l’Univers.


"Vétérinaire de formation, Michel VISO a quitté les animaux de la ferme pour s'occuper de biologie et de physiologie spatiale après avoir été sélectionné comme cosmonaute en 1985. Il est à présent en charge à la Direction des Programmes du CNES de protection planétaire et d'astro/exobiologie."

La science à la recherche de la vie extraterrestre

Comment la vie est-elle apparue sur Terre ?  Y a-t-il une vie ailleurs dans l’univers ? Voila deux des questions de l’exobiologie, jeune science qui étudie l'origine, la distribution et l'évolution de la vie dans l'univers. La vie terrestre est l'aboutissement d'une chimie prébiotique complexe, dans l'environnement primitif terrestre, avec, au coeur de cette subtile cuisine, deux ingrédients : l’eau liquide et la matière carbonée. Mars, la planète rouge, Europe, l’un des satellites de Jupiter, Titan et Encelade satellites de Saturne font partie de la liste des corps planétaires où cette cuisine a aussi pu avoir lieu et la vie apparaître. De plus, comme les comètes, Titan et Encelade sont encore aujourd’hui le siège d’une chimie carbonée complexe.
Hors du système solaire, la découverte de nombreuses « exoplanètes » ouvre le champ des recherches exobiologiques. De très ambitieuses missions spatiales sont en cours ou programmées pour explorer ces environnements. Des « orbiteurs », sondes atmosphériques et/ou  modules de surface ont déjà été envoyés vers Mars et Titan. La mission Cassini-Huygens nous fournit depuis juillet 2004 des données spectaculaires sur Titan. La mission Rosetta est en route vers une comète qu’elle atteindra en … 2014. La recherche de la vie extraterrestre est en marche !


Dimanche 22
17H00-17H45
Dr. Francis ROCARD
astrophysicien, CNES

Francis ROCARD est Docteur es Science en Astrophysique (1986) de l’Université Paris-Sud.

Il débute sa carrière comme astrophysicien au CSNSM-CNRS à Orsay et participe aux expériences IKS de la mission VEGA de survol de la comète de Halley en 1986 et ISM de la mission PHOBOS-88 d’étude minéralogique de la surface de Mars.


En 1989, il entre au Centre National d'Etudes Spatiales où il est responsable des programmes d’exploration du système solaire. A ce titre, il a suivi la réalisation des missions MARS-96 (1988-96) d’exploration de Mars avec la Russie, CASSINI-HUYGENS (1989-2010) d’étude du système de Saturne et de son satellite Titan en coopération avec l’Agence spatiale européenne et la NASA et ROSETTA (1996-2014), mission d’étude d’une comète avec l’ESA.

Depuis 1998, il coordonne la mise en œuvre du programme d’exploration de Mars à travers les missions MARS EXPRESS (1997-09) et le projet EXOMARS (2016) de l’ESA, la mission de réseau géophysique dérivée de NETLANDER et à plus long terme la mission de retour d’échantillons.

Depuis 2004, il coordonne l’engagement des participations françaises à la mission BEPI COLOMBO d’exploration de Mercure et à MARS SCIENCE LABORATORY, rover de 750 kg pour l’exploration de Mars. 

Il se consacre également à la diffusion de l’information scientifique auprès du public sous forme d’ouvrages, de publications et de conférences.  Un de ses livres récents: 
•    « Planète Rouge, dernières nouvelles de Mars », éditions Dunod, coll. Quai des Sciences, 2006.
L'exploration de Mars et la quête de la vie


Depuis l'été dernier (2008), avec l'atterrissage de la sonde Phoenix, pas moins de six engins spatiaux scrutent actuellement la planète rouge jour après jour. Au cours de la conférence, Francis Rocard présentera les résultats récents de la première mission européenne vers Mars, MARS EXPRESS. L'orbiteur européen a commencé à observer la planète depuis janvier 2004 et des informations cruciales ont été accumulées depuis. Francis Rocard insistera ensuite sur les évolutions spectaculaires des rovers SPIRIT et OPPORTUNITY et les données très prometteuses qu'ils ont recueillies concernant l'histoire de l'eau sur la planète. Enfin, il présentera les résultats récents obtenus par la sonde Phoenix près du Pôle Nord de Mars. Pour finir, il abordera les missions futures qui sont actuellement en préparation.


17H45-18H00 pause / break
Dimanche 22
18H00-18H45
Pr. Mary BATES-NEUBAUER
Head of Sculpture at Arizona State University, USA

Mary Bates Neubauer (BFA- Sculpture Colorado State University, MFA- Sculpture Indiana University Bloomington) was the recipient of a Ford Fellowship at Indiana University and a Fulbright Fellowship for study in Cambridge, England.

In July, 2007 she was an artist in residence at the American Academy in Rome. She exhibits her sculpture and digital prints nationally and internationally and has completed a number of public art commissions. Her work can be found in private and public collections throughout the country. She is Head of Sculpture at Arizona State University, where she is affiliated with ASU’s Partnership for Research in Spatial Modeling.

Dr. Todd INGALLS
Multimedia artist and composer, ASU, USA

Todd Ingalls is a media composer who works with interactive performance and installations. His research focuses on gestural communication and enactive interfaces, as well as biofeedback for rehabilitation. He is lead of the Gestural Communication group and is heavily involved in the Mixed Reality Rehabilitation group. 
3D Imaging: Global and Solar System Streams


Aesthetically-driven information models for displaying data provide fresh viewpoints, promoting a deeper awareness of living institutions, cities, and natural environments. Visualizations of these numbers can compress long data streams over time and bring out patterns and cycles. The intent is to give viewers a visually illuminating way of seeing and understanding long term trends, communicating a fresh understanding of the underlying patterns that drive natural and human-made change, and help to give perspective on important issues of this generation. This project that involves the display of dimensional forms that are continually evolving as real-time data streams across their surface. This work allow for a multitude of display options such as projecting onto architectural or sculptural forms, display on monitors in public buildings and offices, or viewing via the web.

Dimanche 22
18H45-19H30
Christian LAVIGNE
poète et artiste multimédia, cybersculpteur, co-fondateur d'Ars Mathématica

Né en 1959, Christian LAVIGNE, après avoir étudié quelques années les mathématiques et l'ethnologie, a décidé au début des années 80 de se consacrer à l'art et à la poésie. Il a contribué à diverses revues, cabarets poétiques et "radios libres". Faisant le lien entre l'écriture et le dessin, puis la sculpture, il a développé l'idée de "Graphènes" (mots graphiques/géométriques), en puisant son inspiration dans les mythologies et les symboles de diverses cultures. Depuis plus de 25 ans l'artiste utilise l'informatique, les machines à commande numérique, ou de "Prototypage Rapide" (depuis 1993). C'est aujourd'hui un pionnier bien connu de la sculpture numérique ou cybersculpture.
Avec Alexandre VITKINE il a fondé l'association ARS MATHEMATICA, qui organise la biennale mondiale de sculpture numérique, INTERSCULPT, depuis 1993 (elle porte ce nom depuis 1995), ainsi que de nombreux événements arts & sciences, dont le WEB CAST ou Café des Arts des Sciences et des Techniques, co-animé par Simon DINER et Christian LAVIGNE. L'artiste a aussi créé l'association TOILE MÉTISSE, pour les échanges culturels Nord-Sud. Face à la montée de l'obscurantisme, Christian LAVIGNE pense que les artistes ont le devoir de défendre et de promouvoir la liberté d'expression.


Pr. Derrick WOODHAM
Professeur émérite de l'University of Cincinnati, USA

Né en 1940, diplômé du Royal College of Art, Derrick WOODHAM fut l'un des jeunes sculpteurs les plus en vue de sa génération en Angleterre, avant de s'installer aux Etats-Unis en 1968.

Il devint professeur d'art, et finit sa carrière universitaire comme responsable du département de sculpture de l'Université de Cincinnati, dont il est Professeur Emérite.

Comme artiste, il a reçut le Prix de la Ville de Paris lors de la biennale de 1965, a exposé dans diverses galeries, divers musées aux Etats-Unis, au Canada, en Europe et au Japon. Ses oeuvres ont été acquises par des institutions publiques et des fondations privées.

Depuis 1993 il s'est tourné vers la sculpture numérique, et a créé en 1997, sur le Web, la zone DAAP dans l'univers ActiveWorlds : le premier parc de sculpture virtuelle au monde, qui présente, outre ses œuvres et celles de ses (anciens) étudiants, les travaux des cybersculpteurs d'INTERSCULPT.
Les sciences comme sources d'inspiration de la cybersculpture, visite du Parc de Sculpture Numériques DAAP créé par le Pr. Derrick WOODHAM de Cincinnati, et débat sur les arts numériques.

La cybersculpture, ou "sculpture numérique", ou "digital sculpture" en anglais, vient d'une idée très ancienne qui a trouvé ses moyens techniques à la fin des années 50,  aux USA et en France (grâce aux innovation de Pierre BEZIER, qui parlait de "Sculpture Assistée par Ordinateur"). Mais l'émergence véritable de cette discipline artistique ne remonte qu'aux années 80, avec le développement de la micro-informatique et des machines à commandes numériques.
Pour des raisons évidentes, les pionniers de la cybersculpture avaient une formation ou au minimum des notions scientifiques et technologiques, en l'absence de tout enseignement du type "Beaux-Arts" en la matière (25 ans plus tard cette absence est persistante dans de nombreux pays, dont la France). Les premières sculptures numériques furent donc généralement inspirées par les mathématiques ou la physique. Mais, dans les années 90, des sculpteurs de formation "traditionnelle" commencèrent à pratiquer la CAO et à utiliser scanners et imprimantes 3D. L'évolutions des machines et des logiciels, comme l'apparition de nouvelles approches intellectuelles, diversifièrent les thèmes de la cybersculpture, et des oeuvres inspirées par le vivant, le biomorphisme,  l'organique végétal ou animal, se multiplièrent jusqu'à rattraper en nombre les oeuvres mathématiques, géométriques ou abstraites. Néanmoins, il est parfois difficile de catégoriser les recherches plastiques en question, dans la mesure ou des équations peuvent aussi bien donner des formes que la terminologie habituelle peut qualifier de "figuratives". Nous évoquerons donc l'histoire de la sculpture numérique et de ses sources d'inspiration, nous visiterons le Parc de Sculptures Numériques (DAAP) créé par le Pr. Derrcik WOODHAM, et qui présente les oeuvres d'INTERSCULPT, puis nous débattrons sur les problèmes et perspectives de l'art numérique.





The future of virtual sculpture, evolution or extinction?

A question for sculptors: Is "Virtual Sculpture" an oxymoron?
Sculpture is essentially "there," a material actuality, which may address associations, through reference or metaphor, but which also always has it's "own" intrinsic "place."
Does a sculpture which only exists in a virtual environment contradict it's essential nature, and lose it's unique "being," or does our recognition/acceptance of such an artwork, as a product of the artist's endeavor, extend the relevance of the art form and accrue to it's identity?
The electronic management of information is pervasive in all contemporary cultures, re-shaping our perceptions as it expands our view. "Essential" characteristics appear to be becoming more mobile and varied within the creation/production/application continuum, and accessible to a wider range of "relevant" possibilities. Is this process diminishing the identity of sculpture, or expanding it?
D.W.

INTERSCULPT 2009 : AUTRES PARTENAIRES & SPONSORS OTHER PARTNERSHIP & SPONSORING
Les médias suivants, dont la Fête de la Science nous oblige à mettre les logos,
ont brillé par leur absence et leur comportement plus que cavalier à notre égard:
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