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rencontre préparée par : Simon DINER, Marc LACHIÈZE-REY, Christian LAVIGNE |
création
graphique : C. LAVIGNE sculpture de S. DICKSON : "Fermat", bronze
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LES ARTISTES PRÉSENTÉS
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LES CONFÉRENCIERS
les conférences sont visibles au format REAL: cliquer sur les noms des conférenciers. |
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photos de la manifestation | partenaires et sponsors | |
Contrairement
à une idée encore trop répandue dans
le grand public, l'art n'est pas un phénomène
autarcique, fantaisiste et arbitraire, déconnecté
des réalités de son temps. La pratique artistique
s'inscrit dans la cadre général de la
civilisation où elle se réalise et se diffuse :
elle est donc influencée par toutes sortes de courants de
pensées, de perspectives, d'échanges dialectiques
- plus ou moins conscients proposés par l'image du
monde que se construit une époque à travers ses
mythologies, ses idéologies, ses sciences et ses
découvertes. Il existe néanmoins de grands invariants artistiques, des sujets quasi universels, qui sont d'une part la représentation (symbolique ou figurative) du corps humain, et d'autre part l'usage de formes géométriques : points, lignes, triangles, carrés, cercles, spirales, etc. Selon les cultures et les périodes, les artistes explorent, associent ou dissocient ces éléments ; en accord ou non avec la société dans laquelle ils vivent pour ce qui est des modernes et qui fait le plus souvent des choix esthétiques officiels. On peut écrire une histoire de l'art vue par exemple sous l'angle du portrait. C'est d'ailleurs ce qui se fait majoritairement. Mais on pourrait tout aussi bien écrire une histoire de l'art prenant en compte la représentation ou l'utilisation de figures géométriques ou mathématiques, depuis la grotte de BLOMBOS (circa 77.000ans AEC) jusqu'à PEVSNER, VASARELY et les artistes « abstraits » d'aujourd'hui. Beaucoup auraient la surprise de constater que les grands artistes dit « figuratifs » de la Renaissance étaient tout aussi passionnés par les formes, les compositions et les mises en espace rigoureusement géométriques. A y regarder de près, les catégories de l'abstraction et de la figuration ne sont que de vagues commodités de langage, dont le seul but est peut-être finalement d'égarer le public quant à la véritable nature des œuvres. Un sculpteur qui modèle un personnage imaginaire sans respecter les proportions humaines ne fait pas une œuvre figurative, un peintre qui reproduit scrupuleusement sur une toile une surface minérale vue avec un puissant microscope ne fait pas une oeuvre abstraite : le premier crée une abstraction, le second figure une réalité. On devine le "classement" des critiques ! C'est donc débarrassé de tous les préjugés qu'il faut aborder la question du rapport entre les arts et les sciences, et particulièrement, pour ce qui nous concerne ici, des échanges fructueux entre la sculpture et les mathématiques…depuis des millénaires si l'on prend en compte les étranges objets néolithiques retrouvés en Ecosse, mentionnés sur le site Web de notre ami G. W. HART : Si nous proposons aujourd'hui une exposition sur ce thème particulier, c'est d'une part que les technologies de l'informatique et de la robotique ont ouvert de nouveaux horizons aux sculpteurs inspirés par les sciences, et que d'autre part les matheux ont retrouvé le chemin de l'art pour illustrer leurs propos : les uns et les autres donnent à voir des modèles dont la valeur poétique finit heureusement par leur échapper. Leurs abstractions figurent des mondes qui nous habitent tous et que nous habitons tous. Mais les artistes et les chercheurs ont actuellement un même problème de reconnaissance de leur rôle social. Puissions-nous montrer par des réalisations concrètes, des œuvres surprenantes, que le merveilleux n'est pas incompatible avec la raison ! |
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remercie ses partenaires : |
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photos de la manifestation | ||
mise en place de l'expo | ||
Philippe RIPS, Rinus ROELOFS | ||
Bruno
SALZMANN installe les luminaires de B. GROSSMAN |
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entrée de l'expo : sculpture en tensegrity de P. RIPS | ||
à droite: sculpture de P. CHARBONNEAU | ||
à gauche: oeuvres d'Alexandre VITKINE | ||
oeuvres
d'Alexandre VITKINE - surfaces
mathématiques par J. CHERTOK et S. DICKSON
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vitrine: oeuvres de S. DICKSON, P. HIGHAM, B. GROSSMAN, T. LONGTIN, C. SEQUIN. |
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à gauche: oeuvres de C. LAVIGNE | ||
réalisation par N. BONZANI d'une sculpture d'A. VITKINE | ||
vitrine: oeuvres de R. ROELOFS | ||
sculpture de P. CHARBONNEAU | ||
sculpture de P. COLLANDRE | ||
P. COLLANDRE et Stéphane LAURENT (CST/DRRT Lorraine) | ||
Sylvie CHAPRON (CG54), P. COLLANDRE, J-Y. BRON (directeur de l'AIPL) |
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premier plan : sculpture de C. LAVIGNE | ||
oeuvres de C. LAVIGNE, M. BATES NEUBAUER et G. W. HART | ||
"Tableaux Mathémagiques" d'Eddy PARKIET | ||
sur la table: oeuvres de R. ROELOFS et S. MUSUMECI | ||
Rinus ROELOFS | ||
S. LAURENT et E. PARKIET | ||
A. VITKINE, S. CHAPRON, R. ROELOFS | ||
E. PARKIET fait une démo pour Antoine HENROT (directeur de l'Institut Elie Cartan) et ses collègues. |
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R. ROELOFS, un mathématicien québécois, J-Y. BRON, A. HENROT |
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Nicolas BONZANI, S. CHAPRON, J-Y BRON, P. CHARBONNEAU |
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A. HENROT et ses collègues, P. CHARBONNEAU, P. COLLANDRE |
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"Hiérogamie Primordiale", sculpture de C. LAVIGNE réalisée par Julien ZINS de l'AIPL reportage France3 Lorraine: cliquer ici. |
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"Vers L'infini", sculpture de Christian LAVIGNE | ||
Julien ZINS expliquant la machine 5 axes à CN. | ||
un grand merci à toute l'équipe de l'AIP PRIMECA Lorraine ! ... |
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... et aussi à nos retraités dynamiques (Daniel LAVIGNE, Anne-Marie VITKINE), pour la préparation du cocktail . |
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